12 décembre 2012

Intermittent du spectacle

Je peux vous dire que plusieurs films ont marqué ma genèse, mon "ontogenèse" diraient les spécialistes ... dont Les Valseuses et Cyrano. Dont un point commun fut d'avoir Dioupardiou à l'affiche. Je l'ai adoré ce mec ... mais depuis quelques années, si ce n'est une bonne décennie je me dis qu'il en tient une sacrée couche. Virer sa cuti avec de tels effets de manche passe encore, on a le droit d'être un jeune con de gauche puis un vieux con de droite, ça fait partie des choses courantes (pour ma part je me soigne); faire du Blier pour finir en Obélix, commença à me donner des douleurs dans l'arrière train; et puis du PCF au Sarkosisme c'est vrai qu'il y a une mince frontière; sans compter ses potes d'Europe de l'Est à qui - comme dirait Desproges- "je ne confierais pas mais poux: ils seraient capables de les torturer ces cons!" ... Par contre, il a gardé du "Blier" en lui: sa façon de nous chier à la gueule est rester intacte, un beau panache blanc qu'il nous envoie à la figure comme au bon vieux temps, toujours le même spectacle en fin de compte! 

Juste un détail, pinuts en somme: le monsieur est intermittent du spectacle. Bien que cela puisse dire aussi qu'il n'a la lumière à tous les étages que de façon alternative, cela signifie surtout qu'il a bénéficié de ce statut unique au monde durant toute sa vie professionnelle. Certes son succès n'est pas dû qu'à ça sinon tous les intermittent s’appelleraient Gérard ... Il a du talent, le bougre! ... il en a eu du moins ... la boutanche, le pétrole et les nanars devenant aujourd’hui ses priorités. Alors puisqu'il se casse boire de la bonne bière qu'on ne taxera pas chez nos amis belges (à mon avis ils s'en seraient passés du Gérardheukeu), et bien il serait donc judicieux de lui demander des comptes. Au sujet des aides du spectacle. Et pas seulement celles pour les intermittents mais aussi tout ce que les contribuables ont injecté dans les salles publiques subventionnées. De même que cela me procurerait un orgasme que de savoir qu'on retire les fonds publics aux entreprises qui maintenant augmentent leurs patrons de 4% en 2012 alors que les résultats ne sont (soit disant) pas au RDV. Car pour en spolier un de gauche: "de tels comportements ont des impacts sur la société, il est donc de l'intérêt public que de les réglementer".

Cher Gérard, tu m'as fait pleurer dans Cyrano. Ton Jean de Florette fut un mythe, et je serais bien monté dans un Dernier Métro à Paris avec toi. Mais l'idée m'est tellement devenu insupportable de penser à ce que tu es devenu en revoyant ces chefs-d’œuvres que je préfère dorénavant me contenter du souvenir.  Et bordel de dieu! ne bois pas toute la binouse belge sinon je te fous ma main dans la gueule!

Tiens, et en parlant de cochons ...:

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