28 octobre 2011

Les poètes du cercle disparu

Hasard, hier ma fille (néo-ado) me demandait à corps et à cris un film. On a pas la téloche, précisons. Mais un écran, un lecteur DVD, un lecteur multimédia, bref, de quoi moderniser une grotte, quand même. Il ne fallait pas louper l'occasion de culturer les djeuns, haha.

"Un truc moderne" me dit-elle. En gros, pas en noir et blanc et pas ma collec' de John Waynes. En fouillant, nous trouvâmes un vieux DVD "Le Cercle des Poètes Disparus". Nostalgie. Toute ruse savament dissimulée, je lui louais une pseudo-similitude entre ça et les Choristes, et elle a bien voulu essayer, une moue de scepticisme au coin de la lèvre ... Finalement elle en ressortait enchantée. Nous inquiets: "le suicide est une belle mort quand c'est pour des idées comme celle-là" nous dit-elle songeuse. Arf, ce soir ce sera donc ... La Grande Vadrouille ou Matrix. Non mais.

Mais au delà de l'anecdote, le hasard disais-je, fait bien les choses. Je me targuais de connaître ce film sur le bout des doigts mais n'avais pas remarqué que beaucoup de citations littéraires étaient de ... Henri David Thoreau. Y compris le texte que les poètes apprentis se jurent de répéter religieusement en intro de leurs réunions secrètes de leur cercle. J'en retiendrai une:

"Je partis dans les bois parce que je voulais vivre sans me hâter. Vivre intensément et sucer toute la moelle secrète de la vie."




1 commentaire:

Edouard Chevais-Deighton a dit…

Suite à ton poste, je suis allé me refaire la scène finale... "Ô capitaine, mon capitaine !" Putain, j'en ai la larme à l'oeil.
Bon week-end à toi et dommage pour B.

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