30 août 2012

Aimez-moi

Des égos comme des pastèques, qualificatif indispensable à l'exercice du métier quelconque d'artiste. Besoin d'amour, ou en manque d'amour depuis toujours, j'ai remarqué que les "poètes" étaient souvent des gens qui avaient un vécu familial plus ou moins lointain des plus ... inédit, ou plutôt sensible.

Hier j'écoutais France Inter malgré moi: et je tombe sur une émission traitant du regretté (?) Jean-Luc Delarue, vantant ses qualités d'initiative, d'esprit vif, d’entrepreneur, de meneur d'hommes, un jeune doué, etc. ... . Bref, une radio qui se veut voyeuse d'un voyeur. Un voyeur qui matte quoi?: des exhibitionnistes. Certes je ne peux que louer des émissions qui ont ouvert des rideaux sur des coming-out, parlé du SIDA ou de problèmes sociaux. Cela a sûrement contribué à populariser des tabous, à les comprendre, à les désosser, à faire avancer le shmulblick. Mais l’œil est devenu gourmand et l'ogre du petit écran a un sacré appétit. Alors de la compassion pour Delarue? huhu ... comment dirais-je? ... "pourvu qu'on ne le remplace pas" serait une façon polie de parler de sa disparition. ... encore un gars qui a su que les gens avaient besoin d'amour, qui a exploité le filon se disant que les voyeurs - eux aussi en manque - se trouveraient rassurés de constater qu'ils n'étaient pas les seuls à souffrir. Y-a comme un côté parasite dans cette définition non? Lui, disait qu'il avait un rôle symbiotique ... Wouarkkkk! ... ça y est j'ai vomi sur mes pompes.


En parlant d'amour: ...


2 commentaires:

partage photos a dit…

Après Diana, c'est mon deuxième plus gros chagrin, alors s'il vous plait, je vous en prie.

Ton confrère a bien traduit ma pensée:
http://maesterbd.wordpress.com/2012/08/24/ce-se-discute-pas/

A.DAN a dit…

Effectivement: Snif ...

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